Eglise de Bézu-Saint-Germain Église

Chouette monument en passant pour un road trip

L’Église de Bézu Saint-Germain d’origine romane date du XIIème et XIIIème siècle. Son patron est Saint-Germain l’Auxerrois, né au IVème siècle, fêté le 31 juillet. La fête du village se fait le premier weekend d'août pour fêter Germain. Son clocher carré, percé d’ouvertures en plein cintre s’élève au-dessus du carré du transept. A l’intérieur, 3 cloches portées par une superbe charpente non scellée. Elle est composée d’une nef, flanquée d’un unique bas-côté au sud, d’un transept avec un seul croisillon du même côté, et d’un chœur. La nef est séparée du bas-côté par 3 arcades ogivales. Un plancher fait de solives et de poutres apparentes recouvre la nef qui est éclairée par des fenêtres romanes. Le portail est d’époque romane, il a perdu son porche couvert pendant la guerre 1914-1918. Des boiseries recouvrent les murs sur une hauteur de 2 mètres. Sous le badigeon à la chaux on peut voir des peintures avec notamment un blason que l’on retrouve à plusieurs endroits. A l’intérieur on remarque une statue en pierre du 14ème siècle de la Vierge tenant l’enfant Jésus dans ses bras. Situé sur un plateau élevé de l’ancienne Brie champenoise au sud de Laon et de Soissons, le village de Bézu-Saint-Germain possède cettr intéressante église des xiie et xiiie s. La nef plafonnée, unique à l’origine, a été dotée au xixe s. d’un collatéral qui a entraîné le percement d’arcades dans le mur sud. Le mur nord, non remanié, a gardé deux étroites fenêtres romanes en plein cintre. Entre elles, une fenêtre plus large, légèrement surélevée, est postérieure. La façade occidentale possède un portail roman qui doit remonter, comme la nef, à la fin du xiie s. Son archivolte en dents de scie repose sur des chapiteaux à palmettes. Le chœur est formé par une travée droite, voûtée sur croisée d’ogives à double tore, qui supporte un puissant clocher, modifié plus tard dans ses parties hautes. Des baies géminées, qui éclairaient le second niveau, ne subsiste qu’un exemple au nord. Cette travée communique avec l’abside rectangulaire par un arc brisé à double rouleau retombant sur des chapiteaux surmontés de tailloirs épais au nord, tandis qu’au sud les corbeilles sont ornées d’oiseaux fantastiques et d’une scène avec plusieurs personnages debout. Dans l’abside, les doubleaux et les ogives sont composés d’un tore central en amande encadrés de deux tores plus petits. Les chapiteaux à crochet sont décorés de feuilles et de palmettes. Tout cet ensemble doit se placer dans la première moitié du xiiie s. Parmi le mobilier, une Vierge à l’enfant en pierre du xive s. est classée monument historique. En 1987, la totalité de la toiture nécessitant une réfection complète, la Sauvegarde de l’Art français a accordé une aide de 35 000 F.

Dommage qu elle ne soit pas chauffée par des températures glaciales.

Une pittoresque église française en pierre sur la route de Reims depuis Paris. On a presque l'impression que le temps s'arrête dans la ville endormie. Idéal pour un arrêt rapide et quelques photos.